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Education

Le nombre d’élèves, d’étudiants et d’enseignants, tout comme celui des infrastructures scolaires, universitaires et de formation professionnelle révèlent, de la manière la plus significative,  le développement exceptionnelle qu’ont connu les provinces du Sud, en matière d’enseignement, depuis la récupération par le Maroc de son Sahara.

Sous l’impulsion  du programme du  développement des provinces du Sud, lancé par SM le Roi Mohammed VI en 2015, la cadence de ce développement a été accéléré  et a permis de faire passer le taux de scolarisation, dans ces régions,  à un   niveau supérieur à la moyenne nationale.

Guelmim - Oued Noun

Laâyoune - Sakia El Hamra

Dakhla - Oued Eddahab

Guelmim

Guelmim-Oued Noun : Évolution et diversité de l'offre éducative

Le secteur de l'éducation et de la formation a connu, dans la région de Guelmim, Oued Noun, la réalisation d’importants projets lancés dans le cadre de la convention de partenariat pour le financement du programme de développement intégré de la région de Guelmim Oud Noun 2016-2021, signé devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Dakhla en 2016.

L’objectif de ce programme ambitieux était de réaliser un total de 47 projets vitaux à travers la création de 35 établissements d'enseignement, dont 18 établissements primaires, 7 lycées préparatoires, et 10 lycées qualifiants dont deux lycées techniques. Et ce pour rapprocher l’offre éducative de la population, notamment rurale, et de réduire les disparités territoriales au niveau des provinces de la région.

Aujourd’hui, la région compte 279 établissements publics dont 182 écoles primaires, 52 collèges et 45 lycées qualifiants.

La formation professionnelle a connu également des réformes structurelles importantes qui se sont étendues à l’ensembles des centres de formation de la région, réunis dans le Complexe de formation professionnelle de Guelmim. Ces centres offrent plus de 3000 places dans différentes formations, dont la gestion et le commerce, l'industrie, l'information et la communication, les nouvelles technologies, l'hôtellerie et le tourisme.

Le Complexe de formation professionnelle accueille des étudiants provenant de différentes régions du Royaume, mais aussi d'Afrique subsaharienne. Il est prévu que ce complexe intègre de nouvelles formations pour répondre à une demande de  plus en plus croissante.

Une formation universitaire adaptée aux besoins du marché de travail

Créée en 2011, l'Ecole Supérieure de Technologie de Guelmim est l'une des plus importantes institutions de formation de la région. Cette institution  est venue répondre aux besoins de la région  en formations spécialisées dans des domaines porteurs tels que les énergies renouvelables, l'informatique, la gestion, l'économie sociale et solidaire. Elle accueille actuellement environ 900 étudiants et a vu la remise d’environ 1400 diplômes.

Par sa création en Octobre 2020, la Faculté d’Economie et de Gestion s’ajoute aux établissements de l’enseignement supérieur dans la région de Guelmim Oued Noun. La faculté assure la formation en économie et en gestion et délivre aussi une licence professionnelle en ingénierie économique et financière et en banque.

Récemment, la faculté a pu obtenir une accréditation pour deux nouvelles filières: Audit et Contrôle de gestion, et Commerce international et logistique. En termes de capacité d’accueil, l’établissement assure la formation de 8000 étudiants en licence fondamentale et 800 étudiants en licence professionnelle.

Lâayoune

Laâyoune Sakia Lhamra : Le rayonnement par l’enseignement

L'amélioration de l’offre éducative dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra est placée au cœur des réformes entreprises dans cette région.  En effet, ces dernières années, un nouvel  élan a été donné au secteur de l’éducation dans le cadre du nouveau modèle du développement des provinces du Sud.

Au niveau de l’offre en matière d’établissements  publics d’enseignement, cette région compte 91  écoles  primaires, 36 collèges et 25  lycées qualifiants. A cela s’ajoute un nombre de plus en plus important de structures d’enseignement privées, aussi bien au niveau du préscolaire, primaire que secondaire.

La majorité des établissements d’enseignement dans cette région  ont connu d’importants travaux d’aménagement, de réhabilitation et d’embellissement, en vue d’offrir  aux élèves un cadre d’apprentissage et d’épanouissement attractif.

Dans le cadre de la volonté du Maroc de diversifier les possibilités de formation et d'éducation dans ses provinces du sud, une faculté de médecine et de pharmacie  a ouvert, récemment, ses portes à Laayoune. Elle accueille des  étudiants venant  des provinces de Tan-tan, Guelmim, Es-Semara, Tarfaya, Boujdour, Aousserd, Assa-Zag,  et aussi  de pays subsahariens.

L'établissement s'étend sur une superficie de 10 hectares et comprend, entre autres, une bibliothèque, des centres de formation, des laboratoires spécialisés, des centres de recherche, un amphithéâtre d'une capacité de 400 places, dix salles de travaux dirigés et des locaux techniques et socio-sportifs.

Un enseignement supérieur diversifié

Par ailleurs, l’'Université Ibn Zohr  d'Agadir compte plusieurs établissements d'enseignement répartis dans la région de Laayoune-Sakia El Hamra. Il s'agit notamment de l'École Supérieure de Technologie  (EST) et de l'École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG).

En outre, Universiapolis,  a ouvert une annexe à Laâyoune  en 2016  avec quatre établissements d'enseignement supérieur, dont l'ISIAM Business School, la Faculté d'Ingénierie, l'Ecole de Tourisme et d'Hôtellerie, et l'Ecole des Sciences Humaines et de la Communication (SUP'HCom).

La Formation professionnelle n’est pas en reste dans la région de Laâyoune- Sakia El Hamra. En 2019, un  institut spécialisé de technologie appliquée (ISTA)  a été inauguré. C’est  une autre étape importante, qui vise à développer la formation professionnelle  dans la région et à répondre  au besoin en main-d'œuvre qualifiée dans un contexte de développement économique rapide.

Si avant 1976, les enfants scolarisés dans la régions de Laâyoune -Sakia El Hamra ne dépassaient guère quelques  dizaines, aujourd’hui , ils sont près de cent mille à emprunter le chemin  des nombreuses écoles  modernes et équipées à travers la région. Des élèves dont l’avenir des études supérieures est également assuré grâce à une offre universitaire de proximité et variée.

Dakhla

Région de Dakhla Oued Eddahab : Un modèle en généralisation de l’éducation

Les réalisations en matière d’éducation dans la région de Dakhla Oued Eddahab montrent à quel point cette région est devenue un  modèle au Royaume, au niveau notamment de la généralisation de la scolarisation.

De nouveaux établissements sont régulièrement ouverts et les anciens rénovés, aussi bien au niveau des écoles primaires, des collèges que des lycées. Ainsi, l’équité et l’égalité des chances sont assurées. Dans ce sens, une discrimination positive est adoptée à l’égard des milieux ruraux, périurbains et les zones déficitaires, par le bais d’initiatives permettant aux enfants d’intégrer les écoles et de continuer leur scolarisation dans de bonnes conditions.

Selon des données récentes de l’Académie régionale de l’Education, 33334 élèves sont répartis sur 75 établissements dont 44 écoles primaires, 20 collèges et 10 lycées qualifiants.

L’enseignement supérieur a également connu un grand essor dans la région de Dakhla Oued Eddahab. Une offre de formation de qualité y est désormais présente. En 2016, l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion a ouvert ses portes dans cette région dans le cadre de la décentralisation de l’offre universitaires et son adaptation aux besoins régionaux.

En 2021, c’est l’Ecole Supérieur de Technologies qui vient renforcer l’offre de formation et pourvoir en compétences spécialisées le secteur économique dans cette région. Cette école relevant, tout comme l’ENCG, de l’université Ibn Zohr d’Agadir, a une capacité d’accueil de 1000 étudiants. Trois filières leur sont ouvertes : l’informatique, les techniques de management et l’ingénierie électrique.

En plus de participer à la promotion de la croissance économique, ces établissements universitaires contribuent  à la mise en œuvre de la régionalisation avancée.